Tout entrepreneur est tenté de sous-traiter ses factures, car pour lui, cela représente une tâche rébarbative et c’est compréhensible.
Mais, connaissez-vous les règles de sous-traitance concernant votre facturation.
C’est un contrat par lequel le prestataire de services (le mandant) donne pouvoir au client ou à un tiers d’émettre des factures en son nom et pour son compte.
En clair, toute personne qui sous-traite l’établissement de ses factures doit donner pouvoir à la personne qui les établit.
Ce contrat est conclu et constaté par écrit. Il doit préciser :
Il est donné pour toutes les opérations réalisées par le mandant ou pour une partie seulement, sur une période donnée, déterminée par le contrat.
Le fournisseur de services demeure responsable en cas de manquement aux règles de facturation (exemple : omission d’une mention obligatoire, non-facturation d’acomptes, etc.).
Il en subit, les conséquences au regard de la TVA.
Il ne peut pas s’abriter derrière la défaillance de son mandataire pour se soustraire à l’obligation de déclarer la taxe collectée au moment de l’intervention de son exigibilité.
Toutefois, le mandant doit prévoir un délai pour contester les factures émises en son nom et pour son compte.
Ceci est destiné à lui permettre d’émettre une facture rectificative qui viendra annuler et remplacer la précédente.
La directive 2010/45/UE du 13 juillet 2010, transposée par la 3ᵉ loi de finances rectificative pour 2012, des dispositions qui laissent davantage de place à la liberté contractuelle des parties (BOFIP-TVA-DECLA- 30-20-10-§§ 270 à 570 – 18/10/2013)
Cette directive rappelle notamment les principales conditions vues ci-dessus et en inclut trois autres